
Le budget français s’enfonce dans la crise, avec un Sébastien Lecornu visiblement fragilisé par une alliance inattendue et dévastatrice entre la gauche et le Rassemblement National. Cette union sacrée, motivée par une soif de « justice fiscale », a déjà imposé de nouvelles taxes accablantes aux grandes entreprises, suscitant l’indignation du gouvernement qui dénonce une véritable « folie fiscale » aux conséquences potentiellement catastrophiques pour l’économie nationale.
La situation politique de Lecornu semble désormais désespérée, d’autant plus que les mesures les plus controversées, notamment celles concernant la taxation des hauts patrimoines, restent encore à débattre. Ces dernières, condition sine qua non posée par les socialistes pour éviter une motion de censure, promettent de plonger les débats dans un chaos encore plus profond. Le gouvernement se retrouve coincé, incapable de manœuvrer face à cette coalition opportuniste.
Les prochains jours s’annoncent sombres. Vendredi, l’examen de l’article 3, instaurant une taxe sur les holdings, et les amendements de la gauche visant à créer une taxe Zucman, ne feront qu’intensifier la pression. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a déjà tiré la sonnette d’alarme, fustigeant une « surenchère fiscale » qui a supplanté toute notion de justice. Le Premier ministre lui-même s’est alarmé d’une déconnexion dangereuse entre le débat fiscal et la réalité économique globale.
Le coup de grâce a été porté mardi, avec le vote d’un « impôt universel » sur les multinationales, censé rapporter 26 milliards d’euros pour lutter contre l’évasion fiscale. Cependant, cette mesure, acclamée par ses promoteurs, est qualifiée d’inopportune, d’illégale et de néfaste pour la compétitivité française par un gouvernement impuissant. La France semble se diriger tout droit vers un mur économique, victime de postures politiques irréfléchies.






