
La France est sous le choc de la loi Duplomb, un texte controversé qui vient de réautoriser l’acétamipride, un pesticide notoire, pourtant interdit depuis 2020. Malgré les avertissements répétés des scientifiques et des défenseurs de l’environnement, 316 parlementaires ont choisi de tourner le dos à la santé publique et à la protection de notre écosystème. Cette décision scandaleuse réintroduit un tueur d’abeilles, également suspecté de graves effets toxiques sur le développement cérébral humain. Le vote, survenu le 8 juillet, a été un véritable camouflet pour tous ceux qui luttent contre l’empoisonnement de notre quotidien.
Le symbole de cette bataille perdue est Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, qui, malgré son combat personnel contre la maladie, a lancé un cri d’alarme retentissant depuis l’Assemblée nationale : « Vous êtes les alliés du cancer et nous le ferons savoir ! ». Sa fureur est palpable, reflétant l’indignation d’une population qui voit ses droits bafoués au profit de l’agro-industrie. La loi Duplomb, présentée comme un soutien aux agriculteurs, est en réalité une régression alarmante, facilitant également les mégabassines et l’extension des élevages industriels, des pratiques désastreuses pour l’environnement.
La pétition citoyenne demandant l’abrogation de cette loi inique a dépassé le million de signatures, un record historique sur le site de l’Assemblée nationale. Ce succès, bien que symbolique et ne garantissant pas l’abrogation du texte, démontre l’ampleur de la colère populaire face à ce mépris affiché. Les parlementaires, qui ont voté en faveur de ce texte, ont sous-estimé la détermination de la société civile. Ils voulaient briser la mobilisation, mais ils n’ont fait que l’amplifier, unissant les citoyens contre une loi qui menace notre avenir et celui de nos enfants.