
Une nouvelle vague de violence a frappé la flottille humanitaire internationale pour Gaza, la **Global Sumud Flotilla**, en route pour briser le blocus israélien. Après une attaque similaire au large de Tunis il y a quelques semaines, les navires ont été la cible de multiples drones, d’objets non identifiés largués, de communications brouillées et d’explosions au large de la Grèce dans la nuit de mercredi. Un nouvel incident troublant qui remet en question la sécurité des missions humanitaires en mer.
Le ministre de la Défense italien, Guido Crosetto, a rapidement réagi en annonçant l’envoi de la frégate Fasan de la marine militaire pour d’« éventuelles opérations de secours » aux citoyens italiens présents sur la flottille. Cette décision met en lumière la **gravité de la situation** et l’inquiétude des nations face à ces agressions non identifiées. La diplomatie italienne a interpellé Israël pour exiger la sécurité de la flottille, insistant sur le fait que les bateaux se trouvaient dans les eaux internationales.
À bord de la flottille, une soixantaine d’Italiens, dont des parlementaires, côtoient des centaines de participants de 45 pays, tous unis dans cette mission risquée. Les témoignages sont alarmants : la militante allemande Yasemin Acar a rapporté que cinq bateaux ont été attaqués et qu’« entre 15 et 16 drones » ont été aperçus. Un député polonais a même affirmé que « trois des navires » avaient été « endommagés ».
Malgré les affirmations de la flottille, les gardes-côtes grecs, après l’intervention d’un patrouilleur de Frontex, n’ont pas « pu établir que l’incident avait effectivement eu lieu » ni constater de dégâts, jetant une ombre sur la transparence de l’enquête. Cette ambiguïté ne fait qu’alimenter les tensions et le sentiment d’impuissance face à des attaques qui, selon les militants, visent à briser leur moral. La flottille demeure déterminée à atteindre Gaza pour « briser le blocus israélien », malgré les risques et les échecs passés. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé à une « enquête indépendante, impartiale et approfondie », mais l’espoir d’une résolution rapide semble s’éloigner.






