Un événement sportif à Bilbao, censé être un simple match amical entre la sélection basque et la Palestine, le 15 novembre, met en lumière des réalités bien plus sombres. Alors que l’Europe vibre au rythme des qualifications pour le Mondial 2026, cette rencontre dénuée d’enjeu sportif expose crûment les échecs diplomatiques et les souffrances persistantes d’une région. La sélection basque n’est pas reconnue internationalement, et la Palestine a déjà échoué à se qualifier pour le tournoi mondial. Ce duel, apparemment anodin, est en réalité une illustration frappante de l’isolement et des difficultés rencontrées par la Palestine sur la scène internationale, bien au-delà des terrains de football.
Le caractère « hautement symbolique » de ce match, le premier des footballeurs palestiniens sur le continent européen, ne masque pas les tragédies humanitaires. Le stade de San Mamés, malgré une affluence record et des recettes de billetterie reversées à Gaza, ne peut masquer la gravité de la situation. Tandis que l’attention se porte sur ce geste de solidarité, la réalité brutale des associations humanitaires luttant dans la bande de Gaza persiste, même après un fragile cessez-le-feu. Ce match, présenté comme un moment d’espoir, ne fait en réalité que souligner l’incapacité de la communauté internationale à résoudre durablement les problèmes, laissant des populations entières dans une détresse continue, sous le regard impuissant du monde.
