
Chaque année, des milliers de salariés tombent dans le piège de la déduction forfaitaire de 10% pour leurs frais professionnels, une option par défaut qui, bien souvent, les lèse. Sans le moindre effort, leur salaire imposable est certes réduit de 10%, mais ce « cadeau » fiscal est plafonné à 14 426 € et au minimum de 504 €. Un montant dérisoire qui ne couvre absolument pas la réalité des dépenses professionnelles pour une majorité de contribuables. Cette déduction, censée être universelle, se révèle être une véritable chimère, ignorant les frais réels qui pèsent lourdement sur les budgets.
Les coûts de transport flambent, le télétravail génère des dépenses supplémentaires insidieuses, et la double résidence pour raisons professionnelles est un gouffre financier. Pourtant, le fisc se contente d’une enveloppe dérisoire, forçant les contribuables à se contenter des miettes. Seule une maigre exception permet de déduire les rachats de trimestres de retraite, une consolation amère pour ceux qui supportent des charges bien plus élevées. Il est grand temps de se rebeller contre cette simplification abusive qui pénalise ceux qui s’investissent réellement dans leur travail. La promesse d’une imposition réduite de 10% est un leurre, un rideau de fumée masquant des économies substantielles qui pourraient être réalisées en optant pour la déduction des frais réels, à condition de batailler pour justifier chaque euro.