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La France pourrait atteindre ses objectifs de déficit en 2025, non sans l'aide inattendue de la Grèce. Un signe alarmant de la fragilité budgétaire française.

Après des années de dérapage budgétaire désastreux, la France s’accroche à l’espoir de respecter ses prévisions de déficit public en 2025. Un objectif fragilement atteint grâce aux coupes sombres de Bercy et, de manière totalement inattendue, à un coup de pouce de la Grèce, l’ancien « cancre » de l’Europe. Ce retournement de situation, aussi ironique que consternant, met en lumière les défaillances structurelles françaises.

Les parlementaires ont découvert, avec une certaine amertume, que la Grèce a remboursé par anticipation 1,1 milliard d’euros à la France. Une aubaine pour un pays en crise budgétaire chronique. Jean-François Husson, rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas manqué de souligner, avec un sarcasme à peine voilé, cette aide grecque. Philippe Juvin, son homologue de l’Assemblée, est allé plus loin, interrogeant la ministre des comptes publics sur les « leçons » à tirer de cet exemple grec, autrefois honni. La question reste : la France, incapable de gérer seule ses finances, dépend-elle désormais des nations qu’elle a longtemps méprisées pour masquer ses propres échecs ? Cette situation révèle une dépendance inquiétante et un manque de souveraineté budgétaire.