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Le Premier ministre François Bayrou s'apprête à annoncer un plan d'économies de 40 milliards d'euros pour 2026, dans un contexte de crise budgétaire sans précédent pour la France.

Le Premier ministre François Bayrou s’apprête à dévoiler un plan d’économies drastique de 40 milliards d’euros pour 2026, dans une tentative désespérée de sauver les finances d’un pays à la dérive. Cette annonce, prévue ce mardi à 16h, est censée réduire le déficit public à 4,6 % du PIB, un objectif qui semble déjà compromis face à une situation alarmante (5,4 % prévus en 2025). La France est clairement au pied du mur, sa crédibilité financière en chute libre et sa stabilité politique menacée.

Après avoir organisé une conférence pour « alerter l’opinion » sur l’état désastreux des comptes nationaux en avril, Bayrou passe désormais à l’action. Mais cette « ascension de l’Himalaya budgétaire », comme il aime la décrire, ressemble plus à une fuite en avant. Les enjeux sont colossaux : la survie même de la France, son indépendance, et sa paix civile sont en jeu. Le Premier ministre, déjà confronté à de multiples motions de censure, dont plusieurs ont été repoussées, sait qu’il joue gros à l’approche de la session budgétaire parlementaire cet automne.

Les pistes envisagées pour ces coupes sombres sont nombreuses et douloureuses. On parle d’une « année blanche » pour les prestations sociales et les retraites, ce qui pèserait lourdement sur les ménages les plus modestes. Le gel du barème de l’impôt sur le revenu est également sur la table, malgré les promesses de ne pas augmenter la pression fiscale. La rationalisation des aides aux entreprises et la maîtrise des dépenses de la fonction publique sont aussi évoquées. La France, déjà le pays qui dépense le plus d’argent public, semble s’enfoncer dans une austérité forcée, avec des conséquences incertaines pour l’avenir des citoyens.