L’horreur s’est abattue sur la bande de Gaza ce jeudi, alors qu’un drone israélien aurait impitoyablement ciblé le toit de l’église de la Sainte Famille, transformant un lieu de refuge en scène de carnage. Le patriarcat latin de Jérusalem a confirmé l’impensable : deux âmes innocentes ont été fauchées par cette frappe dévastatrice, identifiées comme Saad Issa Kostandi Salameh et Foumia Issa Latif Ayyad. Six autres personnes, dont le curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli, ont été blessées, ce dernier s’en tirant avec une blessure superficielle à la jambe.
Cet acte de violence inouï est survenu alors même qu’une équipe de paroissiens s’affairait à une tâche aussi banale que le nettoyage de panneaux solaires sur le toit de l’église. Le patriarcat latin a, à juste titre, exprimé son indignation, déclarant qu’« absolument rien ne peut justifier des attaques contre des civils innocents. » Pendant ce temps, l’armée israélienne, dans un geste presque moqueur, a simplement indiqué qu’une « enquête » était en cours, affirmant œuvrer pour « limiter les dommages aux civils. »
Cette attaque soulève des questions terrifiantes sur le respect des lieux de culte et la sécurité des civils en temps de guerre. L’église de la Sainte Famille abritait une centaine de catholiques cherchant désespérément un refuge au cœur de Gaza, une ville déjà mise à genoux par les conflits. La communauté internationale reste largement silencieuse face à ces atrocités répétées, laissant des populations entières à la merci d’une violence aveugle. Jusqu’à quand le monde fermera-t-il les yeux sur ces tragédies qui se déroulent sous nos yeux ?
