
La capitale yéménite, Sanaa, se retrouve une fois de plus ravagée par des bombardements israéliens, marquant une escalade inquiétante du conflit. Dimanche, l’armée israélienne a fièrement revendiqué ces frappes dévastatrices, affirmant agir en réponse aux attaques répétées des rebelles houthistes contre Israël. Une justification qui masque à peine la brutalité d’une violence sans fin.
Les cibles désignées sont éloquentes : une zone militaire près du palais présidentiel, deux centrales énergétiques cruciales et un site de stockage d’hydrocarbures. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux témoignent de la violence des explosions, transformant des infrastructures vitales en champs de ruines. Israël ose prétendre que ces installations sont utilisées à des fins militaires par les houthistes, une rhétorique habituelle pour légitimer ses actions destructrices.
Le bilan humain est, comme toujours, tragique. Le ministère de la santé houthiste déplore déjà 2 morts et 35 blessés, des vies brisées par cette nouvelle vague de violence. Pourtant, la détermination des rebelles reste inébranlable. Nasruddin Amer, directeur adjoint du service de presse houthiste, a clairement indiqué que ces frappes ne feront que renforcer leur résolution à poursuivre leurs attaques contre Israël, tant que l’agression contre Gaza perdurera.
L’épisode du missile à fragmentation tiré par les houthistes la veille, intercepté sans faire de victimes, révèle une dangereuse montée en puissance des capacités des rebelles. Ce type de missile, déjà utilisé par l’Iran, ajoute une nouvelle dimension terrifiante à ce conflit déjà complexe. Le Yémen est pris au piège d’une spirale infernale, où chaque acte de violence engendre une riposte encore plus destructrice, sans fin en vue.