
La ville de New York a été le théâtre d’une nouvelle tragédie insensée, lundi 28 juillet, alors qu’un homme armé a transformé un gratte-ciel de Midtown Manhattan en scène de carnage. Le bilan est lourd : quatre personnes ont perdu la vie, dont un officier de police, et un autre individu lutte actuellement pour sa survie. Le tireur présumé se serait ensuite donné la mort, ajoutant une couche d’horreur à un événement déjà terrifiant.
Les caméras de surveillance ont capturé les instants glaçants où l’assaillant, armé d’un fusil d’assaut M-4, est descendu d’une voiture noire avant de pénétrer dans l’immeuble. Il a immédiatement ouvert le feu sur un policier, puis a tiré à l’aveugle dans le hall. Les motivations de cet acte abominable semblent liées à une vengeance personnelle contre la Ligue professionnelle de football américain (NFL), dont les bureaux sont situés dans cet immeuble. Le maire Eric Adams a révélé que le tireur, Shane Tamura, 27 ans, originaire de Las Vegas et aux antécédents psychiatriques, aurait laissé une note de suicide évoquant une encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une maladie cérébrale dégénérative, qu’il pensait avoir contractée en jouant au football américain au lycée.
Cet événement tragique n’est que le dernier chapitre d’une longue et sanglante histoire de violence par arme à feu aux États-Unis. Le pays, qui compte plus d’armes que d’habitants, affiche des chiffres de mortalité effrayants. En 2024, plus de 16 000 personnes ont péri par balle, sans compter les suicides. Les tentatives successives des gouvernements pour endiguer ce fléau se sont heurtées à un attachement inébranlable aux armes à feu, rendant toute réforme significative quasi impossible. Cette fusillade résonne de manière sinistre avec l’assassinat de Brian Thompson, patron d’un géant de l’assurance santé, survenu dans le même quartier en décembre 2024, soulignant une fois de plus la vulnérabilité de la société américaine face à cette épidémie de violence.