Gaza-invasion-chaos
Le plan d'invasion de Gaza par Israël provoque la colère des familles d'otages et des militants pacifistes. La menace de famine s'intensifie, et la rue israélienne manifeste contre une escalade qui met en péril les derniers captifs.

Le conflit au Proche-Orient atteint un point de non-retour, alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou, sous une pression interne et internationale insoutenable, s’apprête à lancer une invasion totale de Gaza. Ce projet macabre, loin de résoudre la crise, ne fait qu’attiser la colère des familles d’otages et des militants israéliens pour la paix, craignant le pire pour les captifs encore détenus par le Hamas. La situation humanitaire, déjà catastrophique, est sur le point de s’effondrer, avec plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine généralisée, un véritable scandale humanitaire qui ne semble pas émouvoir les décideurs.

La rue israélienne gronde: des dizaines de milliers de manifestants ont déferlé sur Tel-Aviv, exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages. Le message est clair et sans ambiguïté : « Si vous envahissez Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sans relâche », ont averti les proches des victimes. Le Hamas, de son côté, brandit une menace sinistre, affirmant que l’offensive israélienne scellera le sort des 49 otages restants, dont la plupart sont déjà présumés morts. Un bilan terrifiant qui met en lumière l’impasse diplomatique et l’échec des négociations.

Le plan israélien, validé en secret par le cabinet de sécurité, prévoit une prise de contrôle totale de la ville de Gaza, déjà en grande partie dévastée. Une démilitarisation forcée et une administration civile sous contrôle israélien sont envisagées, écartant de facto toute souveraineté palestinienne. Cette stratégie, loin de garantir la sécurité, promet de semer davantage de chaos et de déstabilisation dans une région déjà exsangue. L’aile dure du gouvernement israélien, sourde aux critiques internationales, semble déterminée à étendre son emprise sur les territoires palestiniens, au mépris des conventions internationales et des appels à la raison.

L’annonce de ce plan a provoqué une onde de choc internationale, déclenchant une réprobation quasi unanime. De l’Allemagne à la Chine, en passant par la France et les pays arabes, la communauté mondiale s’indigne de cette escalade dangereuse. Le Conseil de sécurité de l’ONU, contraint à une réunion d’urgence, tentera de désamorcer une crise qui menace de s’embraser, mais l’heure est grave et les perspectives d’une résolution pacifique s’amenuisent de jour en jour.