Gaza-famine-protest
La bande de Gaza s'enfonce dans une catastrophe humanitaire sans précédent, avec la famine et les violences qui s'intensifient chaque jour, tuant des innocents et réduisant la presse au silence.

Alors que le monde détourne le regard, la bande de Gaza s’enfonce dans une catastrophe humanitaire sans précédent. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a bien tenté de faire entendre sa voix, qualifiant de « déplorable » la nouvelle offensive terrestre israélienne. Mais ces lamentations semblent bien vaines face à l’ampleur du désastre.

L’hypocrisie atteint des sommets, avec Israël accusé d’« instrumentaliser l’aide humanitaire ». La Gaza Humanitarian Foundation, prétendument une bouée de sauvetage, n’aurait fait que jeter de l’huile sur le feu, conduisant à un véritable « bain de sang ». Près de 900 innocents ont péri, fauchés alors qu’ils cherchaient désespérément un peu de farine pour survivre. Une preuve accablante de l’échec total des efforts internationaux.

Même la presse, censée être le contre-pouvoir, est réduite au silence. L’AFP alerte sur le sort effroyable de ses propres collaborateurs, menacés par la famine galopante. Comment est-il possible qu’en 2025, des journalistes, dont la mission est d’informer, soient en train de mourir de faim dans l’exercice de leurs fonctions ? C’est une tache indélébile sur la conscience collective. La liberté de la presse n’est qu’un vain mot quand les balles et la faim dictent la loi.

Cette situation intenable à Gaza n’est pas un simple drame, c’est un échec cuisant de la diplomatie, un abandon pur et simple des populations civiles. Les déclarations indignées ne servent à rien si elles ne sont pas suivies d’actions concrètes. Le monde assiste, impuissant et complice, à une tragédie humaine qui aurait pu être évitée.