Gaza-civilian-destruction
La bande de Gaza subit une nouvelle vague de frappes israéliennes, causant la mort d'au moins 25 personnes. Les négociations de cessez-le-feu sont dans l'impasse, le Hamas accusant Israël de bloquer les pourparlers. La situation humanitaire est catastrophique, avec plus de 58 000 morts, et même une église servant de refuge a été touchée.

La bande de Gaza est de nouveau le théâtre d’un carnage effroyable. Vendredi, au moins 25 personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes, plongeant la région déjà dévastée dans un chaos encore plus profond. Des avions de combat ont bombardé, et l’artillerie a pilonné des zones au nord de Khan Younès, une ville du sud, transformant des vies en décombres.

Mohammad Al-Moughaïr, de la défense civile, a confirmé la tragédie : dix morts dans la région de Khan Younès, dont un bombardement direct sur une maison et un autre sur des tentes de déplacés. Quatre autres vies ont été fauchées à Jabaliya Al-Nazla, au nord. L’armée israélienne, interrogée, a cyniquement déclaré avoir ciblé une « infrastructure terroriste du Hamas », une justification habituelle face à la perte de vies innocentes.

Pendant ce temps, les discussions pour un cessez-le-feu et la libération des otages s’enlisent dans une impasse révoltante. Le porte-parole des brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a accusé Israël de torpiller les négociations. Le Hamas aurait proposé un accord global, rejeté par Israël qui campe sur ses exigences de démantèlement, rendant toute avancée illusoire.

La situation humanitaire est un cauchemar continu. Plus de 58 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont péri depuis le début des opérations israéliennes, un chiffre que l’ONU juge fiable. Chaque jour apporte son lot de dizaines de morts supplémentaires. Pire encore, plus de 800 civils auraient été abattus près des sites de distribution d’aide, gérés par une entité opaque liée à Israël.

L’horreur a même frappé l’église de la Sainte-Famille, refuge pour des centaines de chrétiens et de musulmans, où un tir de char a causé la mort de trois personnes. L’armée israélienne a concédé une « erreur », un aveu bien faible face à une telle barbarie. Le Pape Léon XIV et le chancelier allemand ont tous deux exprimé leur « profonde préoccupation » et appelé à un cessez-le-feu immédiat, mais la violence persiste, laissant la population de Gaza au bord de la famine et du désespoir.