
Le chef d’état-major israélien a récemment donné son aval à la « prochaine phase de la guerre » à Gaza, promettant un déploiement massif de forces et une intensification des frappes sur Gaza-ville, malgré les condamnations internationales. Cette décision, jugée par beaucoup comme une escalade dangereuse, vise à « frapper de façon décisive » le Hamas, mais risque de plonger la population civile dans une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les opérations se concentreront sur Gaza-ville, présentée comme le dernier bastion du Hamas. Selon les déclarations, l’objectif est de vaincre le mouvement et de libérer les otages. Cependant, cette offensive s’accompagne d’un plan de déplacement forcé des habitants vers le sud de la bande de Gaza. Le COGAT, organisme israélien, a même annoncé la fourniture de tentes pour ces déplacés, une mesure perçue par le Hamas comme une « tromperie flagrante » pour masquer un « massacre imminent » et un « déplacement massif » .
L’armée israélienne affirme que l’opération lancée en mai a « atteint ses objectifs » et que le Hamas a été sévèrement affaibli. Pourtant, les implications de cette nouvelle phase sont alarmantes. Des rapports indiquent que jusqu’à un million de personnes pourraient être déplacées de Gaza-ville d’ici le 7 octobre, l’armée prévoyant un encerclement de trois mois suivi de deux mois pour prendre le contrôle des camps de réfugiés centraux . Cela soulève de sérieuses questions sur le sort des civils, déjà épuisés par des mois de conflit et de famine.
La communauté internationale a exprimé de vives inquiétudes. L’ONU a averti qu’une telle mise en œuvre des plans israéliens pourrait déclencher une « nouvelle calamité à Gaza », provoquant davantage de déplacements forcés, de morts et de destructions. Le Hamas a qualifié le plan de « nouveau génocide et déplacement », dénonçant un « crime de guerre majeur » avec le soutien des États-Unis. La situation demeure d’une gravité extrême, les civils de Gaza se retrouvant une fois de plus pris au piège d’un conflit dévastateur.