Le futur de Gaza s’annonce des plus sombres alors que les espoirs d’une paix durable s’effondrent face à l’intransigeance des deux camps. Israël a catégoriquement rejeté la proposition du Hamas de simplement « geler » son arsenal, insistant sur un désarmement total et la démilitarisation complète du territoire. Une porte-parole de Benyamin Nétanyahou a été claire : « Il n’y a aucun avenir pour le Hamas dans la bande de Gaza, ils seront désarmés ». Cette position inflexible du gouvernement israélien ferme la porte à toute forme de compromis, rendant la situation encore plus explosive et la perspective d’une résolution pacifique plus lointaine que jamais.
Le Hamas, par la voix de son ancien numéro un Khaled Mechaal, considère un désarmement total comme « inacceptable », ne proposant qu’un simple « stockage » de ses armes. Cette incapacité à trouver un terrain d’entente sur une question aussi cruciale laisse présager une impasse prolongée et des violences continues. Malgré les discussions avec les médiateurs et un prétendu « pragmatisme américain », la divergence est trop profonde. Pendant ce temps, la population de Gaza souffre dans des conditions épouvantables. Des tentes emportées par le vent, des familles déplacées et sans abri, la détresse est palpable. « Jusqu’à quand allons-nous rester dans cette situation ? C’est injuste », s’est exclamée Souad Mouslim, une voix parmi tant d’autres.
La trêve, instaurée après des pressions américaines, n’a apporté qu’un bref répit illusoire. La première phase, axée sur l’échange d’otages et de prisonniers, touche à sa fin, mais la deuxième phase, censée apporter un désarmement du Hamas et un retrait israélien, semble déjà vouée à l’échec. Les conditions de vie abominables des civils à Gaza, confrontés aux intempéries et à la destruction, passent au second plan face aux négociations bloquées. L’annonce d’une nouvelle rencontre entre Nétanyahou et Donald Trump ne fait qu’ajouter une couche d’incertitude et de cynisme à une situation déjà désespérée.
