
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un cri d’alarme, dénonçant des attaques israéliennes scandaleuses contre ses propres locaux à Gaza. Cette escalade intervient alors que l’armée israélienne étend ses opérations à Deir al-Balah, plongeant des dizaines de milliers de civils dans un chaos et une détresse insoutenables. La communauté internationale, dont la France et le Royaume-Uni, implore un cessez-le-feu immédiat, mais leurs appels semblent tomber dans l’oreille d’un sourd, tandis que la violence ne fait que s’intensifier.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a révélé des détails choquants sur les agissements de soldats israéliens. Ils auraient forcé des femmes et des enfants à fuir à pied la résidence du personnel de l’agence, tandis que les hommes étaient menottés, déshabillés, interrogés et fouillés sous la menace des armes. Ces témoignages glaçants soulignent l’ampleur de la crise humanitaire, où même les travailleurs des Nations unies ne sont plus épargnés par le climat de terreur.
Entre 50 000 et 80 000 personnes sont prises au piège dans cette zone dévastée, confrontées aux tirs d’artillerie et à la destruction. Des familles entières, accablées et sans espoir, sont contraintes de fuir, emportant ce qu’elles peuvent sur des charrettes de fortune. Le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) confirme que près de 90 % du territoire de Gaza est désormais soumis à des ordres d’évacuation ou transformé en zone militarisée. Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, déplore l’incapacité d’évacuer les nombreux blessés, soulignant un bilan tragique d’au moins 15 morts. La situation, totalement inacceptable, s’apparente à une catastrophe humanitaire sans précédent, dénuée de toute solution à l’horizon.