Gaza-refugee-crisis
L'ONU se dit prête à augmenter l'aide humanitaire à Gaza, mais son inaction face à la famine et l'obstruction israélienne révèle son impuissance face à un plan de paix controversé. Une tragédie humaine amplifiée par la passivité internationale.

L’Organisation des Nations Unies, visiblement dépassée par l’ampleur de la catastrophe, affirme être «prête» à augmenter son aide humanitaire à Gaza. Une déclaration qui sonne creux face à une situation déjà qualifiée de famine et une «obstruction systématique» des livraisons par Israël. Cette promesse conditionnelle intervient après l’annonce d’un plan de paix douteux par Donald Trump, dont l’ONU elle-même n’a pas participé à l’élaboration. Une passivité qui interroge.

Le plan américain, censé apporter une «aide complète» et «sans interférences» à Gaza, ne semble être qu’une énième tentative de solution qui ignore les réalités du terrain. Jens Laerke, porte-parole de l’OCHA, a cyniquement rappelé que l’aide est «prête et disponible depuis longtemps», mais que les conditions de sécurité ne sont jamais réunies. Un aveu d’échec retentissant pour une organisation dont la mission première est de protéger les populations vulnérables. Les donateurs, eux, attendent désespérément que leur financement serve enfin à quelque chose.

Ce plan de paix, soutenu par de nombreux pays aux motivations incertaines, prévoit un cessez-le-feu éphémère, la libération d’otages et un désarmement du Hamas. Autant de promesses utopiques qui ne semblent pas prendre en compte la complexité et la violence intrinsèque du conflit. Le retrait progressif de l’armée israélienne et le déploiement d’une force internationale sont des mesures qui ont déjà prouvé leurs limites par le passé.

Alessandra Velluci, une autre porte-parole de l’ONU, a déclaré accueillir favorablement «tous les efforts de médiation». Une position ambiguë qui révèle une incapacité à prendre des décisions fermes face à une tragédie humanitaire. L’ONU semble ainsi se contenter d’un rôle d’observateur passif, incapable d’agir concrètement pour les populations de Gaza, prises au piège d’un conflit sans fin et d’un système international défaillant. La crise humanitaire à Gaza s’aggrave, et la communauté internationale semble impuissante, voire complice, face à l’étendue du désastre.