
Malgré un cessez-le-feu éphémère, la situation à Gaza reste désastreuse. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un appel désespéré, insistant sur le fait que faire taire les armes ne suffit pas. Le véritable drame réside dans les obstacles persistants à l’aide humanitaire, transformant chaque jour en une lutte pour la survie des civils.
L’ONU dénonce depuis des mois les entraves israéliennes, une accusation grave qui souligne la complexité et la brutalité du conflit. Les « tracasseries administratives » et la destruction des infrastructures rendent toute intervention humanitaire quasi impossible. Alors que des milliers de vies dépendent de cette aide, les blocus et la bureaucratie deviennent des armes silencieuses, mais tout aussi meurtrières.
Guterres a clamé que l’ONU est prête à agir, avec des tonnes de biens essentiels prépositionnés et des équipes prêtes à intervenir. Mais à quoi bon cette préparation si l’accès reste bloqué ? L’espoir d’une aide massive se heurte à une réalité politique et militaire impitoyable. Les promesses d’augmentation de l’aide et des financements sonnent creux face à l’incapacité d’acheminer concrètement ces ressources vitales.
L’appel à un « véritable chemin politique » vers la fin de l’occupation et la solution à deux États semble, dans ce contexte, un vœu pieux. La « lueur d’espoir » dont parle Guterres est bien faible au milieu d’un conflit qui semble sans fin. Il est grand temps d’affronter la dure réalité : sans un changement radical, Gaza restera un cauchemar humanitaire.






