
Le plan de Donald Trump pour Gaza s’annonce comme une véritable poudrière, et l’inclusion de Tony Blair dans un comité de transition soulève déjà une vague d’indignation. Jeremy Corbyn, figure incontournable de la gauche britannique, n’a pas tardé à dénoncer cette décision, rappelant le bilan irakien « catastrophique » de l’ancien Premier ministre. Une initiative qui, loin d’apaiser les tensions, risque de les exacerber.
L’annonce de Trump, détaillant un projet en vingt points censé mettre fin à la guerre, place Blair sous l’égide du président américain et avec l’approbation de Benyamin Netanyahou. Une alliance qui fait grincer des dents, surtout quand on connaît le passif controversé de Blair au Moyen-Orient. Pour Corbyn, cette nomination est une insulte : « La décision désastreuse de Tony Blair d’envahir l’Irak a coûté des milliers et des milliers de vies. Il n’a rien à faire au Moyen-Orient, encore moins à Gaza. » Une déclaration sans appel qui souligne l’hypocrisie de la situation.
Le député indépendant, fervent défenseur de la cause palestinienne, insiste sur un point crucial : ce n’est ni à Blair, ni à Trump, ni à Netanyahou de décider du sort de Gaza, mais bien au peuple palestinien lui-même. Cette ingérence occidentale, teintée de manœuvres politiques douteuses, est perçue comme une nouvelle tentative d’imposer une solution sans prendre en compte les aspirations légitimes des populations locales. Les vieilles rancœurs au sein du Parti travailliste, notamment entre Blair et Corbyn, refont surface, ravivant les plaies d’un passé politique lourd de conséquences.
En fin de compte, ce plan de paix, loin de garantir une stabilité durable, semble davantage être une recette pour un désastre annoncé, où les intérêts géopolitiques priment sur la véritable résolution du conflit. L’ombre des erreurs passées plane sur Gaza, promettant un avenir incertain et potentiellement plus sombre encore.








