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Malgré un cessez-le-feu supposé, la bande de Gaza a subi une nuit de bombardements israéliens, faisant plus de 100 morts, dont 46 enfants. Des civils et les environs de l'hôpital Al-Shifa ont été ciblés, ravivant la peur d'une escalade.

La bande de Gaza a été le théâtre d’une nuit d’horreur, malgré un cessez-le-feu censé apporter un répit. Les bombardements israéliens ont semé la mort et la destruction du 28 au 29 octobre, ciblant impitoyablement des zones civiles et les environs de l’hôpital Al-Shifa, déjà sous pression. Les chiffres sont glaçants : plus de 100 morts, dont 46 enfants, et des dizaines de blessés, selon les hôpitaux gazaouis et la défense civile palestinienne.

Ces attaques ont également touché une voiture civile à Khan Younès, intensifiant la spirale de la violence dans la région. L’armée israélienne a, quant à elle, justifié ces frappes en affirmant avoir visé « des dizaines de cibles terroristes ». Une déclaration qui ne manquera pas d’alimenter la controverse et le sentiment d’une trêve illusoire.

Peu avant 11 heures mercredi, le bilan macabre continuait de s’alourdir, plongeant Gaza dans une consternation profonde. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a d’ailleurs qualifié d’« épouvantable » le bilan des morts, soulignant la fragilité extrême de la situation. Après des heures de chaos, Israël a finalement annoncé un « retour au cessez-le-feu » dans la matinée, une décision qui paraît bien dérisoire face à l’ampleur des vies brisées et des infrastructures dévastées.

La question demeure : combien de temps cette pseudo-trêve tiendra-t-elle avant la prochaine escalade meurtrière ?