Gaza-conflict-bombing
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas s'est effondré suite à de violents bombardements israéliens sur Gaza, faisant des dizaines de victimes civiles et ravivant les tensions.

L’accord de cessez-le-feu, déjà précaire, entre Israël et le Hamas est désormais en lambeaux. Une nouvelle spirale de violence a plongé la bande de Gaza dans le chaos, ravivant les craintes d’une escalade incontrôlable. Les récentes attaques, d’une brutalité inouïe, ont coûté la vie à de nombreux innocents, déchirant les espoirs d’une paix éphémère.

Mardi soir, l’armée israélienne a déchaîné une série de « puissants bombardements » sur Gaza. En réponse à une prétendue « attaque » de combattants du Hamas à Rafah, l’État hébreu a montré une réaction disproportionnée, comme l’a confirmé Benyamin Nétanyahou. Le lendemain, le bilan s’alourdissait avec l’annonce de la mort d’un soldat israélien, alimentant la spirale infernale.

Le mouvement islamiste palestinien, quant à lui, nie toute implication, dénonçant une « violation flagrante » du « plan de paix » initié le 10 octobre. Cette contradiction flagrante entre les récits des deux camps ne fait qu’accentuer la méfiance et la tension insoutenable dans la région. Les civils, une fois de plus, en paient le prix fort.

Les conséquences de ces frappes aériennes sont catastrophiques. Selon les hôpitaux gazaouis et la défense civile, au moins 91 personnes, dont 24 enfants, ont été tuées, et des dizaines blessées. Les environs de l’hôpital Al-Shifa et une voiture civile à Khan Younès ont été touchés. Depuis le début du cessez-le-feu, un sinistre total de 94 vies ont été fauchées. Gaza est de nouveau plongée dans la terreur, les espoirs de stabilité s’évanouissant à chaque nouvelle explosion. Le cycle de la violence semble sans fin, et les civils restent les éternelles victimes de ce conflit dévastateur.