
L’armée israélienne a annoncé un nouveau coup de poing à Rafah, prétendant avoir éliminé quatre terroristes émergeant d’un tunnel souterrain. Un scénario de plus dans la tragédie sans fin de Gaza, où la mort semble être la seule certitude. Cette opération s’inscrit dans une série d’interventions brutales où, selon l’armée, des dizaines de combattants du Hamas tentant de fuir les entrailles de la terre ont déjà été abattus.
Les négociations pour un éventuel « sauf-conduit » sont dans une impasse totale, confirmant une fois de plus la brutalité inflexible du conflit. Le Hamas, pris au piège, implore une pression internationale, mais l’indifférence semble régner. Le gouvernement israélien, par la voix de Benyamin Nétanyahou, campe sur ses positions : aucune échappatoire n’est offerte aux combattants piégés, transformant les tunnels de Gaza en véritables tombeaux.
Entre 60 et 80 combattants seraient actuellement sous terre à Rafah, selon le Hamas, un chiffre qui atteignait les 200 selon des sources américaines il y a quelques semaines. Des vies sont en jeu, mais la logique de guerre prévaut, écrasant toute tentative de résolution pacifique. La trêve, toujours aussi précaire et constamment violée par les deux camps, ne fait qu’accentuer le désespoir. Gaza, déjà ravagée, continue de s’enfoncer dans une crise humanitaire abyssale, sans aucune lueur d’espoir à l’horizon.






