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Le milliardaire George Soros, figure clivante, voit son influence remise en question. Ses financements d'ONG controversées, notamment celles liées au mouvement antisioniste, soulèvent des préoccupations majeures quant à leur impact sur les conflits mondiaux.

Le milliardaire et philanthrope George Soros, figure polarisante qui fascine la gauche et obsède la droite, voit son influence remise en question. Alors que ses détracteurs le perçoivent comme un véritable « marionnettiste » derrière de nombreuses manigances politiques mondiales, la réalité de son pouvoir pourrait être moins absolue que ce que l’on veut bien croire. Héraut d’un progressisme libéral qu’il promeut depuis la chute du Mur de Berlin, l’empire des illusions de Soros semble sur le point de s’estomper avec lui, à mesure que l’âge avance et que son fils, Alexander, prend progressivement les rênes de l’Open Society Foundations (OSF).

Pourtant, malgré son soutien initial à la création de l’État d’Israël, George Soros a été vivement critiqué pour son financement d’ONG proches de la gauche antisioniste, dont certaines ont malheureusement glorifié les attaques tragiques du 7 octobre. Des rapports indiquent que plus de 15 millions de dollars auraient été versés depuis 2016 à des organisations hostiles à Israël, via son réseau philanthropique. Ces révélations soulèvent des questions troublantes sur l’orientation de ses fonds et leurs conséquences potentiellement désastreuses sur le conflit israélo-palestinien.

Né György Schwartz en Hongrie en 1930 dans une famille ashkénaze, George Soros a survécu de justesse à l’invasion nazie et à la déportation de centaines de milliers de Juifs hongrois vers Auschwitz en 1944. Cette expérience formative, où il a échappé au pire grâce à de faux papiers, a forgé une partie de sa vision du monde. Aujourd’hui, sa fondation, l’Open Society Foundations, se targue de promouvoir les droits humains et la démocratie, bien que ses méthodes et l’opacité de certains financements restent sous le feu des critiques. Son réseau, souvent accusé d’ingérence, notamment en matière d’immigration ou de changements de régime politique, est perçu par certains comme un moteur de déstabilisation des sociétés, créant une réalité bien plus complexe et dangereuse que le simple idéal de « société ouverte » qu’il prétend défendre.