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Le milliardaire George Soros, vénéré par la gauche et détesté par la droite, voit son influence réelle de plus en plus contestée. Son empire philanthropique et ses prétentions intellectuelles vacillent, révélant une filiation philosophique usurpée et des ambitions précoces jamais concrétisées.

Le magnat George Soros, figure clivante qui hante la droite et fascine la gauche, est-il réellement le grand manitou que ses détracteurs et partisans décrivent ? Promoteur acharné d’un progressisme libéral depuis la chute du Mur de Berlin, son monde d’illusions semble sur le point de s’effondrer avec lui, à mesure que son influence réelle est remise en question.

Ce milliardaire philanthrope a maintes fois revendiqué l’héritage intellectuel du philosophe Karl Popper, s’appropriant même le concept de « société ouverte » pour nommer son vaste réseau philanthropique, les Open Society Foundations. Pourtant, cette filiation s’avère aujourd’hui de plus en plus contestée, voire usurpée.

Arrivé à Londres en 1947 après un exode douloureux à travers l’Europe, un jeune George Soros, rêvant de devenir professeur et philosophe, intègre difficilement la London School of Economics. À cette époque, il se voyait déjà en « réformateur de l’économie comme Keynes ou, mieux encore, comme un savant du genre Einstein ». Une ambition démesurée qui, depuis, n’a cessé d’être cruellement contrariée.

Son premier essai philosophique, « The Burden of Consciousness », censé être un traité sur la société, n’a jamais vu le jour. La raison ? Il reconnaissait lui-même avoir plagié la quasi-totalité des idées, une révélation accablante qui jette une ombre sur ses prétentions intellectuelles initiales et sur la légitimité même de son prétendu héritage philosophique.