Gilets-jaunes-demonstration-Angers
Les ex-Gilets Jaunes lancent un appel à une grève de la carte bancaire le 10 septembre, menaçant de paralyser le système financier et de raviver la colère sociale.

Le mouvement des Gilets Jaunes, que beaucoup pensaient éteint, resurgit de ses cendres avec une nouvelle stratégie radicale et potentiellement dévastatrice : la « grève de la carte bancaire » le 10 septembre. Baptisée « Au cash citoyen », cette initiative, lancée à Angers par d’anciens membres du mouvement, vise à paralyser le système financier. L’objectif est clair : forcer le gouvernement à céder face à un « ras-le-bol social » qui ne cesse de croître.

Ce mode d’action, qualifié de « simple, pacifique, radical » par le collectif « Opérations spéciales », est une tentative désespérée de briser l’« indifférence programmée » du macronisme. En évitant les paiements par carte, les organisateurs espèrent « faire peur au pouvoir » et perturber un système qui, selon eux, méprise les mobilisations traditionnelles.

Les appels à l’action se multiplient sur les réseaux sociaux, avec des revendications allant du retrait du budget Bayrou et ses mesures d’austérité, à la fin des privilèges pour les grandes fortunes. Cette « grève » ne serait qu’un début, avec des blocages routiers, des manifestations et des boycotts de la grande distribution également prévus.

Le mouvement, bien que fragmenté et sans leadership unique, a su rallier diverses factions, des collectifs de « gilets jaunes » aux partis politiques comme La France Insoumise et le Rassemblement National, malgré les craintes de récupération. L’ampleur de la mobilisation reste incertaine, mais les autorités surveillent attentivement cette résurgence de la colère, anticipant des « images pas belles » et une rentrée sociale sous haute tension.