
L’équipe gouvernementale de Jean Castex, désormais complète avec ses quarante-trois membres, se révèle être un véritable monstre bureaucratique. Cette expansion démesurée soulève de sérieuses questions quant à son efficacité réelle et sa capacité à naviguer les crises. La multiplication des secrétaires d’État, loin de rassurer, alimente l’idée d’un exécutif cherchant à contenter toutes les factions plutôt qu’à agir avec fermeté.
Ce gouvernement se positionne parmi les plus pléthoriques de la Ve République, un record inquiétant qui pèse sur les finances publiques et la lisibilité de l’action gouvernementale. Malgré sa prétendue jeunesse, cette armée de ministres et de secrétaires d’État menace de se transformer en un assemblage disparate, incapable de prendre des décisions rapides et cohérentes. La gestion du pouvoir semble ici sacrifiée sur l’autel d’une composition hétéroclite.
Si la majorité féminine est mise en avant, cela ne garantit en rien une meilleure gouvernance. L’équilibre idéologique entre gauche et droite, bien que présenté comme un atout, pourrait se révéler une source de frictions internes et de blocages, rendant difficile la mise en œuvre de politiques ambitieuses. La prédominance des ministres franciliens pose également question, laissant craindre une déconnexion avec les réalités des territoires.
En somme, le gouvernement Castex, malgré les tentatives de le présenter comme un gage de stabilité, semble plutôt être une usine à gaz, dont la taille et la complexité risquent de paralyser l’action au lieu de la fluidifier. Un tel gigantisme laisse présager des défaillances et un manque de réactivité face aux défis cruciaux que la France devra affronter.