
Le torchon brûle entre le gouvernement et le patronat, une discorde qui menace de plonger l’économie française dans une incertitude dévastatrice. Malgré les tentatives de façade pour afficher un dialogue « dense et constructif », la réalité est tout autre : les relations sont au plus bas, et la fiscalité des entreprises est au cœur d’un conflit qui semble sans issue.
Après dix ans de cohabitation plus ou moins forcée, la rupture est désormais consommée. Les déclarations de Patrick Martin, président du Medef, concernant un échange prétendument « très dense et très construit » avec Sébastien Lecornu, peinent à masquer la profonde défiance. Il est clair que la communication entre le Medef et le gouvernement n’a jamais été fluide, mais aujourd’hui, elle atteint un point de non-retour.
Le désamour couvait depuis des mois, alimenté par une série de décisions gouvernementales désastreuses pour les entreprises. L’année 2025 s’annonce déjà comme un calvaire fiscal, avec 15 milliards d’euros de charges supplémentaires imposées aux sociétés : surtaxe d’impôt, réduction des allègements de charges, coupes drastiques dans les aides à l’apprentissage. Ces mesures, jugées insupportables par le monde patronal, étouffent l’investissement et freinent la création d’emplois.
Les entreprises, véritables piliers de l’économie, sont sacrifiées sur l’autel d’une politique budgétaire incohérente. Ce gouvernement, aveuglé par ses idéologies, semble ignorer que ce sont les patrons qui créent la richesse et les emplois, et non les fonctionnaires. Une telle attitude est non seulement méprisante, mais également suicidaire pour la France. Le patronat est à bout, et la colère gronde, annonçant une période de turbulences économiques et sociales sans précédent.






