Alors que la France est confrontée à une crise économique sans précédent, le gouvernement s’octroie des vacances, affichant un dédain flagrant pour les préoccupations des citoyens. Malgré des promesses creuses de « rester joignables », l’exécutif se prépare à une pause estivale, laissant derrière lui une pile de problèmes non résolus et une population exaspérée par la vie chère et l’incertitude.
Le dernier Conseil des ministres, prétendument chargé, a accouché d’un projet de loi constitutionnel sur l’autonomie de la Corse et un texte censé lutter contre la « vie chère » en outre-mer. Des mesures bien minces face à l’ampleur des défis nationaux. Trois semaines de congé s’offrent désormais au pouvoir exécutif, une légèreté intolérable alors que l’épreuve du budget s’annonce et que les menaces de censure planent.
François Bayrou, sur le fil depuis la présentation de son plan d’efforts budgétaires, tentera de masquer cette inaction en multipliant les apparitions publiques. Son équipe ose affirmer qu’il ira « à la rencontre des Français qui travaillent l’été », une tentative pathétique de redorer un blason déjà bien terni. Gérald Darmanin, quant à lui, préfère se draper dans un faux air de travail acharné, avec des dossiers comme la création de prisons de haute sécurité – une priorité discutable face à l’urgence sociale.
Cette pause estivale, loin d’être un repos mérité, s’apparente davantage à une fuite face aux responsabilités. Le gouvernement semble incapable de prendre la pleine mesure de la crise qui frappe le pays, préférant s’isoler plutôt que d’affronter la réalité. La rentrée s’annonce houleuse, et cette période de répit risque de se transformer en un véritable *cauchemar politique* pour une équipe déjà fragilisée et décriée.
