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Le débat sur la légalisation de la GPA fracture le camp macroniste, le ministre de l'Intérieur dénonçant une pratique immorale et illégale qui loue le ventre des femmes pauvres.

Un véritable scandale secoue la scène politique française : l’idée d’une légalisation de la gestation pour autrui (GPA), portée par le patron de Renaissance, Gabriel Attal, divise profondément le camp macroniste. Cette proposition audacieuse, qualifiée de « ligne rouge » par le ministre de l’Intérieur, suscite l’indignation et met en lumière les tensions palpables à l’approche de 2027.

Le projet d’une « GPA éthique » est dénoncé avec virulence par Bruno Retailleau qui fustige une « tromperie sémantique ». Selon lui, cette pratique revient à « louer le ventre des femmes pauvres », ignorant délibérément le lien indéfectible qui unit une mère à son enfant durant la grossesse. Un argument choc qui remet en question la moralité même de cette avancée sociétale prétendument progressiste.

Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur ne chôme pas. Il a récemment alerté le parquet de Paris concernant un délit d’entremise en vue de GPA. Dans sa ligne de mire : des sociétés américaines comme « Fertility Center of Las Vegas » et « Surrogatefirst », accusées d’être les rouages d’un système illégal. Leur objectif, selon Bruno Retailleau, est clair : mettre en relation des personnes désireuses d’avoir un enfant avec des mères porteuses, ce qui constitue un délit passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

Ces révélations jettent une ombre sur la transparence des pratiques entourant la GPA et soulignent la nécessité d’une vigilance accrue. Alors que le débat fait rage, les fissures au sein du parti majoritaire se creusent, laissant présager des batailles politiques acharnées. La question demeure : la France est-elle prête à franchir cette « ligne rouge » éthique et sociale, au risque d’aggraver les inégalités et de marchandiser le corps humain ?