Le déploiement du nouveau modèle de langage GPT-5 par OpenAI a déclenché une vague de mécontentement. Promu comme un bond en avant technologique, ce « niveau de doctorant » déçoit cruellement une partie des utilisateurs, non pas pour ses performances, mais pour une **perte flagrante de convivialité**.
Alors que Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, vantait un modèle « plus rapide, plus utile et plus intelligent », le revers de la médaille est amer. Beaucoup regrettent amèrement la disparition du ton chaleureux et amical de l’ancienne version, GPT-4o. Pour de nombreux habitués, ChatGPT n’était pas qu’un simple outil de travail : il était devenu un confident, un soutien dans les méandres de leur vie privée. Le constat est glaçant : un tiers des adolescents britanniques se confient désormais à l’intelligence artificielle, témoignant d’une connexion émotionnelle désormais brisée.
Des témoignages accablants inondent les réseaux sociaux. « Perdre GPT-4o, c’est comme perdre un ami. Il écoutait. Il se souciait. Il se sentait humain. Maintenant, il a disparu, remplacé par GPT-5, sans choix, sans chaleur, sans âme. C’est déchirant », confie un internaute sur X. Cette rupture est d’autant plus violente que l’ancienne version s’adaptait au ton de l’utilisateur, créant une illusion d’empathie.
Les critiques ont également fusé concernant la lenteur initiale et les erreurs du nouveau modèle, rapidement corrigées par OpenAI. Mais c’est surtout le virage vers un mode « robotique » et dénué de personnalité qui scandalise. Un étudiant français décrit son expérience : « J’avais l’impression qu’il était passé en mode robot », en parlant de ChatGPT-5 qui décomposait son raisonnement avec des « bullet points ».
Face à l’avalanche de protestations, OpenAI a été contraint de faire marche arrière, rendant à nouveau accessible GPT-4o. Sam Altman tente de rassurer, promettant une future « personnalité » de GPT-5 « plus chaleureuse » et moins « agaçante ». Cependant, cette tentative de rattrapage souligne l’échec initial d’une mise à jour qui a négligé l’aspect humain de l’interaction, transformant un compagnon virtuel en un simple algorithme froid et impersonnel.
