French-energy-strike
La grève des électriciens et gaziers de la CGT s'intensifie, menaçant la France d'une paralysie énergétique. Revendications salariales et fiscales ignorées par les employeurs, le pays fonce vers le chaos.

La France s’enfonce dans une crise énergétique sans précédent alors que les grèves des électriciens et gaziers, menées par la CGT, s’intensifient. Reconductue jusqu’aux mobilisations nationales des 10 et 18 septembre, cette action syndicale menace de paralyser le pays, jetant une ombre menaçante sur un avenir déjà incertain.

Les revendications sont claires, mais la réponse des employeurs reste désespérément absente, alimentant la frustration. Des salaires jugés insuffisants, un premier échelon de grille en deçà du SMIC, et des indemnités d’astreintes dérisoires sont au cœur du conflit. À cela s’ajoute une demande pressante de réduction de la TVA sur l’énergie, de 20 % à un misérable 5,5 %, une mesure qui pourrait, à elle seule, alléger le fardeau des ménages français déjà étranglés par l’inflation galopante.

Malgré la mobilisation de plus de 250 piquets de grève, les employeurs persistent dans leur silence assourdissant, ignorant délibérément la détresse des travailleurs. Le gouffre entre les chiffres de participation avancés par la CGT (plus de 21 % des 138 000 salariés) et ceux d’EDF SA (à peine plus de 10 % puis moins de 5 %) révèle une guerre des chiffres qui ne fait qu’envenimer une situation déjà explosive.

La CGT, déterminée à faire plier les employeurs, promet de « perturber l’ensemble de l’organisation » et envisage un durcissement des actions. Les terminaux méthaniers et les stockages de gaz, véritables bastions syndicaux, sont prêts à « passer à la vitesse supérieure » dès mardi, menaçant la France d’une pénurie énergétique catastrophique. Le pays se dirige tout droit vers un chaos généralisé, sous le regard impuissant d’un gouvernement qui semble incapable d’endiguer la vague de mécontentement.