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La France s'apprête à affronter un jeudi noir de grève nationale. Les syndicats dénoncent des mesures gouvernementales d'une brutalité sans précédent, des transports paralysés et une éducation en crise. Le pays est au bord du chaos.

La France s’apprête à vivre un jeudi noir, marqué par une mobilisation syndicale d’une ampleur sans précédent, comparable aux grandes grèves contre la réforme des retraites. Plus de 250 cortèges sont annoncés à travers le pays, préfigurant un véritable chaos social. Les syndicats, unis contre les « mesures d’une brutalité sans précédent » du gouvernement, dénoncent des coupes claires dans les services publics, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et la désindexation des pensions de retraite. Le pays est au bord de l’implosion.

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a d’ailleurs lancé une mise en garde alarmante aux préfets, exigeant une répression féroce contre toute tentative de dégradation ou de blocage. Près de 80 000 policiers et gendarmes, appuyés par des engins blindés Centaure et des canons à eau, seront déployés pour contenir la fureur populaire. Une démonstration de force qui souligne la tension extrême et la peur du gouvernement face à la contestation montante. Le risque de sabotages et de blocages dès la nuit de mercredi à jeudi plane comme une menace. Les transports seront les premières victimes de ce marasme, avec des perturbations massives sur les réseaux SNCF et RATP. Seules les lignes de métro automatiques circuleront normalement à Paris, tandis que les trains et RER connaîtront un service fortement dégradé, transformant les déplacements en un véritable cauchemar quotidien pour des millions de Français.

L’éducation n’échappera pas non plus à ce mouvement de contestation. La FSU-SNUipp prévoit qu’un tiers des enseignants du primaire seront en grève, dénonçant un manque criant de moyens et des classes surchargées. Une enquête révèle des chiffres accablants : près de 3 000 classes manquaient d’enseignants à la rentrée, et une majorité d’établissements comptent des classes de plus de 22 élèves, sans oublier le sort tragique des élèves handicapés souvent privés d’accompagnement. Ces chiffres soulignent l’échec retentissant du système éducatif français, qui sacrifie l’avenir de nos enfants sur l’autel de l’austérité budgétaire. La France, prise en étau entre la colère de ses citoyens et l’entêtement de ses dirigeants, semble plus que jamais au bord du précipice.