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Les pourparlers de paix pour Gaza s'ouvrent en Égypte, mais l'espoir d'une trêve durable est fragile face à la défiance et la crise humanitaire persistante.

Après des mois d’escalade sanglante, la bande de Gaza est le théâtre de tractations diplomatiques intenses, mais toujours incertaines. Tandis que des pourparlers indirects entre le Hamas et Israël s’ouvrent en Égypte, sous l’égide des États-Unis, la population reste suspendue à l’issue de ces discussions, espérant une fin au calvaire quotidien. Donald Trump, poussant à un accord, a fait pression sur les parties pour un cessez-le-feu rapide, mais le chemin vers une paix durable semble encore semé d’embûches et de défiances profondes.

Les négociations, basées sur un plan en vingt points proposé par le président américain, visent à la libération des otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi qu’à un retrait progressif des forces israéliennes. Cependant, le scepticisme demeure quant à la volonté réelle des deux camps de parvenir à un compromis significatif. Benjamin Netanyahu, sous intense pression interne, a donné son accord de principe, mais ses motivations restent floues pour beaucoup. Pendant ce temps, les bombardements israéliens persistent, et le bilan humain continue de s’alourdir, avec des dizaines de milliers de morts palestiniens.

La situation humanitaire à Gaza est catastrophique. Des centaines de militants, dont Greta Thunberg, ont été expulsés par Israël après avoir tenté de briser le blocus pour acheminer de l’aide humanitaire. Ces expulsions soulignent la tension persistante et le peu de considération pour les efforts de la société civile. L’avenir de Gaza, dévasté par deux ans de conflit, reste sombre, et l’espoir d’une véritable reconstruction et d’une stabilisation politique est mince. Le dialogue intra-palestinien prévu en parallèle, censé aborder l’avenir de Gaza, ne pourra réellement avancer que si la violence cesse.