La nation iranienne est plongée dans le deuil. Un bilan effroyable de plus de 1 060 morts a été officiellement communiqué par la télévision d’État ce lundi, un chiffre qui glace le sang et qui révèle l’impact dévastateur de la récente « guerre de douze jours » contre Israël. Saeed Ohadi, figure emblématique de la Fondation des martyrs et des anciens combattants, a confirmé l’horreur, déclarant : « Jusqu’à ce soir, nous avons enterré 1 060 martyrs à travers le pays ». Cette annonce révisée à la hausse, par rapport au précédent bilan de 935 victimes, souligne l’incapacité du régime à protéger sa population face à l’escalade de la violence.
Le conflit, déclenché le 13 juin par une attaque israélienne, s’est achevé par un cessez-le-feu le 24 juin, laissant derrière lui un paysage de désolation et de souffrance. La « guerre de 12 jours » a démontré la fragilité de la région et l’incapacité des dirigeants à éviter un bain de sang. Les pertes humaines, majoritairement des civils, selon certaines sources, mettent en lumière le prix exorbitant payé par les populations innocentes prises au piège de ces affrontements.
Alors que l’Iran tente de panser ses plaies, le monde observe avec inquiétude. Ce bilan tragique n’est pas seulement un chiffre, c’est le reflet d’innombrables vies brisées, de familles déchirées et d’un avenir incertain. La stabilité du Moyen-Orient est plus que jamais compromise, et l’ombre d’une nouvelle confrontation plane lourdement sur la région, avec des conséquences que l’on ose à peine imaginer.
