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En 2025, la Russie a conquis l'équivalent d'un département français en Ukraine, révélant une détérioration alarmante du conflit et un échec des stratégies défensives.

L’année 2025 s’achève sur un constat alarmant pour l’Ukraine, la Russie ayant consolidé ses gains territoriaux avec une ampleur significative. Stéphane Audrand, historien et consultant en risques internationaux, dresse un bilan sombre de l’année écoulée, soulignant une détérioration continue du rapport de force en défaveur de Kiev. L’observateur averti ne cache pas son pessimisme quant aux perspectives pour l’année à venir, prévoyant une aggravation de la situation sur le champ de bataille.

Malgré une activité diplomatique intense en 2025, la guerre en Ukraine a fait rage avec une brutalité implacable. Les chiffres sont éloquents : la Russie a annexé près de 6000 kilomètres carrés de territoire, une superficie comparable à celle d’un département français comme l’Aube ou la Savoie. Cette avancée russe, souvent sous-estimée, représente une perte considérable pour l’Ukraine et un succès incontestable pour Moscou, bien que souvent éclipsé par les discussions sur la scène internationale.

Cette progression territoriale met en lumière l’échec des stratégies ukrainiennes et de leurs alliés à freiner l’expansion russe. Loin d’être statique, le conflit a vu la Russie grignoter méthodiquement du terrain, exploitant les faiblesses et les hésitations. La situation actuelle est un rappel brutal que malgré les discours et les aides, l’Ukraine se trouve dans une position de plus en plus précaire, face à un adversaire déterminé et en pleine offensive.

Le pessimisme d’experts tels que Stéphane Audrand n’est pas infondé. Il est impératif de reconnaître la gravité de la situation et les conséquences désastreuses de cette lente érosion territoriale pour l’avenir de l’Ukraine. La communauté internationale doit prendre la pleine mesure de cette déroute progressive pour éviter une catastrophe encore plus grande.