
Alors que l’Ukraine s’enfonce dans le chaos, entre avancée russe et scandales de corruption, l’espoir d’un accord de paix semble plus lointain que jamais. Donald Trump, avec son cynisme habituel, a jeté de l’huile sur le feu en déclarant que la corruption ukrainienne « n’aide pas » les négociations. Une affirmation qui résonne étrangement alors que le bras droit de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, vient d’être limogé suite à une vaste enquête.
Les discussions en Floride, qualifiées de « productives » par les Américains, peinent à convaincre. L’émissaire américain Steve Witkoff partira pour Moscou, un geste qui ne manquera pas d’alimenter les craintes d’un plan de paix trop favorable à la Russie. Pendant ce temps, Kiev, affaiblie par les combats et les divisions internes, se retrouve sous une pression immense. L’armée russe continue de progresser à l’est, et une attaque de drones a semé la mort près de la capitale.
Le Kazakhstan a même accusé l’Ukraine d’avoir ciblé un terminal pétrolier russe crucial, un incident qui fragilise encore davantage les relations internationales déjà tendues. Tandis que Zelensky tente de colmater les brèches en nommant une nouvelle conseillère à la reconstruction, l’annonce d’une production conjointe de drones avec la Norvège sonne comme un effort désespéré pour maintenir une façade de résilience.
Mais derrière ces annonces, la réalité est brutale : l’Ukraine est en mauvaise posture, contrainte de négocier un plan de paix controversé et de faire face à une situation militaire et politique de plus en plus intenable. Le spectre d’importantes concessions plane, menaçant l’avenir même de sa souveraineté.






