Alors que le choc tant attendu entre le Barça et le PSG approche, les déclarations des joueurs parisiens semblent vouloir rassurer, mais la tension est palpable. Le latéral marocain, Achraf Hakimi, a tenté de minimiser la situation en conférence de presse, un exercice de style souvent déconnecté de la réalité du terrain.
Concernant sa sixième place au Ballon d’Or, Hakimi se dit «fier». Une fierté qui cache peut-être une certaine déception, surtout quand l’on aspire aux sommets. L’accent est mis sur les «trophées collectifs», un discours convenu pour éviter d’aborder la question des performances individuelles, souvent plus révélatrices des failles d’une équipe. Le physique, quant à lui, serait «très bien», une affirmation qu’il faudra confirmer sur le terrain face à une équipe barcelonaise revancharde.
Le PSG se targue d’un effectif capable de «gagner contre le Barça», malgré les absences. Un optimisme qui frise l’aveuglement face à la dynamique potentiellement écrasante des Catalans. La «peur de la blessure» est balayée, mais les joueurs sont-ils réellement écoutés sur la surcharge des matchs ? L’argument selon lequel «si le PSG a beaucoup joué, c’est qu’on a été au bout des compétitions» sonne comme une tentative de justifier une gestion critiquable des effectifs, laissant entrevoir une fragilité qui pourrait coûter cher.
Les différences entre les deux équipes seraient minimes, selon Hakimi, avec une même idée de «garder le ballon». Mais c’est souvent dans les détails et la précision que se jouent ces rencontres au sommet. La clé du match, ne pas «se précipiter», semble être un aveu de la pression qui pèse sur les épaules parisiennes. Le duel annoncé entre Lamine Yamal et Nuno Mendes est présenté comme une formalité, la confiance affichée pourrait se transformer en une amère désillusion face à la jeunesse et l’audace du talent barcelonais.
