
Un an après l’horreur indicible du festival Nova, où plus de 370 vies ont été broyées par les commandos du Hamas, Israël revit le cauchemar. À 6 h 29, heure fatidique de l’attaque, une minute de silence glaçante a rappelé le prix exorbitant de l’inaction. Un bilan tragique qui résonne comme un échec retentissant pour la sécurité du pays.
Quelques kilomètres plus au nord, le kibboutz de Kfar Aza, théâtre d’un massacre de 62 personnes, a vu se dérouler une cérémonie teintée d’amertume. Pnina Roso, mère d’une victime, a partagé un témoignage déchirant : « Tout ce qui me rappelle mon fils est important. Je veux que le monde sache qu’il croyait en la paix ». Une foi brisée, symbolisant la perte d’espoir d’une génération.
Pendant ce temps, à Jérusalem, la colère monte. Des familles d’otages et des manifestants désespérés se sont massés devant la résidence du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, exigeant la libération immédiate des personnes toujours captives à Gaza. Une pression insoutenable sur un gouvernement déjà fragilisé, incapable d’apporter des réponses concrètes. La question demeure : jusqu’où ira cette crise avant qu’une véritable solution soit trouvée, ou que la situation ne dégénère encore davantage ? Le fardeau de ces vies volées pèse lourdement sur l’avenir incertain de la région.






