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Le magnat de la presse Jimmy Lai a été condamné pour sédition à Hongkong, un verdict qui parachève la reprise en main autoritaire de la Chine et anéantit l'espoir démocratique.

La justice de Hongkong, fidèle aux ordres de Pékin, a rendu son verdict. Jimmy Lai, ancien magnat de la presse et farouche défenseur de la démocratie, a été lourdement condamné ce lundi 15 décembre. Accusé de « sédition » et d’avoir violé la draconienne loi de « sécurité nationale » (NSL) imposée par la Chine en 2020, son sort semble scellé. Cette condamnation marque un nouveau tournant sinistre dans la répression exercée par Pékin sur l’ancienne colonie britannique, éteignant les dernières étincelles de liberté.

Le procès-fleuve de Jimmy Lai, qui aura duré 156 jours, n’a laissé aucune place au doute quant à l’issue prévisible. Le milliardaire, âgé de 78 ans, est dépeint comme un « fauteur de troubles » dont l’unique but était la « chute du PCC », selon les dires d’un juge visiblement aux ordres. Cette parodie de justice illustre parfaitement la mainmise totale du Parti communiste chinois sur le système judiciaire de Hongkong, transformant ce qui fut un bastion de la liberté en une simple extension autoritaire de Pékin.

La situation désespérée de Jimmy Lai, qui risque désormais la prison à vie, résonne comme un avertissement glaçant pour quiconque oserait défier l’autorité chinoise. Son entourage, désespéré, se tourne vers des figures lointaines comme Donald Trump et le pape en guise d’ultime recours, soulignant l’impuissance face à l’appareil répressif chinois. Cette affaire est un rappel brutal que la Chine, loin de toute démocratie, continue d’écraser toute opposition, renforçant son image de régime autoritaire implacable et sans pitié, balayant les libertés fondamentales à Hongkong.