
Face à une course effrénée à l’intelligence artificielle, le premier ministre chinois Li Qiang a lancé un appel pathétique à la raison, suppliant de concilier le développement et les risques. Alors que Washington et Pékin se livrent une guerre technologique sans merci, Li Qiang a insisté sur un « consensus urgent », un vœu pieux à peine voilé.
Pendant ce temps, Donald Trump, dans un élan de provocation habituel, a jeté l’huile sur le feu en annonçant un plan de développement de l’IA sans entrave, ignorant délibérément les dangers. Il a clairement affiché son intention de démolir la stratégie prudente de Joe Biden, clamant que « nous ne laisserons aucune autre nation nous battre » dans cette course infernale.
Lors de la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (WAIC) à Shanghai, Li Qiang a prêché la bonne gouvernance et le partage des ressources, tentant de rassurer avec la création d’un organisme chinois pour la coopération internationale. Une tentative désespérée de masquer l’escalade des tensions. Les « risques et les défis liés à l’intelligence artificielle suscitent une attention généralisée », a-t-il concédé, reconnaissant l’urgence d’un « équilibre entre développement et sécurité ». Mais à quel prix ?
L’IA continue de se répandre, soulevant des questions éthiques angoissantes : propagation massive de la désinformation, menaces sur l’emploi, et le spectre terrifiant de la perte de contrôle. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a déploré que la gouvernance de l’IA soit devenue « un test décisif pour la coopération internationale », soulignant l’échec cuisant des nations à travailler ensemble sur ce qui pourrait bien être leur propre perte.