Alors que le marché immobilier chancelle, nombreux sont ceux qui se tournent, désespérés, vers les intelligences artificielles comme ChatGPT ou Gemini pour dénicher la perle rare. Fini les agents immobiliers jugés trop chers, ou les sites d’annonces saturés et inefficaces. La promesse est alléchante : un assistant numérique capable d’analyser des milliers d’offres, d’évaluer des propriétés via des photos, et de prédire les évolutions de prix. Mais la réalité est-elle à la hauteur de ces aspirations démesurées ?
Les témoignages affluent, et le constat est souvent mitigé. Si l’IA peut filtrer une masse d’informations, sa capacité à comprendre les nuances du marché local ou les desiderata subjectifs d’un acheteur reste limitée. Nombreux sont ceux qui se heurtent à des propositions génériques, des évaluations imprécises, et un manque criant de l’intuition humaine nécessaire à toute transaction immobilière réussie. Loin de la révolution annoncée, l’intégration de l’IA dans la recherche de logement semble plutôt ajouter une couche de complexité, voire de frustration, à un processus déjà épineux.
Devons-nous vraiment confier une décision aussi cruciale que l’achat d’un bien immobilier à un algorithme ? Les déboires rencontrés par certains utilisateurs soulignent les limites flagrantes de ces technologies, qui, malgré leur sophistication apparente, peinent à égaler l’expertise et la compréhension contextuelle d’un professionnel. L’engouement initial pour l’IA comme solution miracle à la crise du logement pourrait bien se transformer en une désillusion collective, prouvant que certaines recherches exigent encore une touche humaine irremplaçable.
