
Le marché immobilier français, à peine remis d’une crise sans précédent, vacille de nouveau sous le poids de l’incertitude politique. La chute brutale du gouvernement Bayrou a jeté une ombre funeste sur les espoirs de reprise, menaçant de **plonger le secteur dans une nouvelle spirale négative**. Les professionnels, déjà à bout de souffle, observent avec anxiété la **flambée des taux de crédit**, craignant un effondrement imminent.
La brève éclaircie de 2024, marquée par une timide baisse des taux, n’aura été qu’un mirage. Cette embellie, qui avait permis à quelques ménages chanceux de concrétiser leurs projets, est désormais brisée. Les banques, paniquées par le chaos ambiant, ajustent leurs barèmes à la hausse, s’alignant sur l’envolée du rendement de l’OAT à dix ans. Ce dernier, reflet des **angoisses budgétaires croissantes de l’État**, a grimpé à 3,5 %, anéantissant toute perspective d’emprunt abordable.
Pire encore, la Banque centrale européenne a asséné le coup de grâce en gelant ses taux directeurs. Après huit baisses successives, la BCE a stoppé net son soutien, arguant une inflation maîtrisée. Une décision **dévastatrice pour l’immobilier**, qui perd ainsi son principal moteur de relance. L’avenir s’annonce sombre, marqué par une **accession à la propriété de plus en plus illusoire** pour des millions de Français. Le rêve immobilier se transforme en cauchemar, sous les yeux impuissants des ménages.