Le marché immobilier rennais s’enlise dans une crise sans précédent, les biens de plus de 400 000 euros peinant désespérément à trouver preneur. Malgré une légère reprise artificielle des « petits prix » en 2024 et 2025, la situation globale reste alarmante, confirmant les craintes des agents immobiliers locaux.
La cause principale de ce marasme est sans conteste les prix excessifs. Malgré une baisse illusoire de 10 % dans certaines zones, le mètre carré flirte toujours avec les 5 000 euros. Dans les quartiers huppés, il n’est pas rare de voir des propriétés d’exception dépasser allègrement le million d’euros. Les vendeurs, dans un déni flagrant, préfèrent s’accrocher à leurs illusions plutôt que d’ajuster leurs prétentions à la dure réalité du marché.
Cette paralysie est exacerbée par l’attentisme des entrepreneurs rennais, dont les projets sont entravés par un contexte économique national et international de plus en plus incertain. Le marché immobilier de la capitale bretonne, autrefois florissant grâce à l’arrivée de la LGV en 2017 et à l’euphorie post-Covid, semble désormais avoir atteint un plateau sinistre. Après une décennie de flambée des prix, avec une augmentation de 40 %, la bulle rennaise menace d’éclater, laissant derrière elle un paysage de désillusion.
