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La quête de l'immortalité engendre des dérives inquiétantes : entre check-up hors de prix, régimes extrêmes et mouvements sectaires, l'espoir d'une vie éternelle se transforme en un piège lucratif pour charlatans.

L’obsession de la jeunesse éternelle et la quête pour vaincre la mort ont engendré des pratiques douteuses et des mouvements sectaires, exploitant la crédulité du public. Alors que certains se ruent vers des bilans de santé à des prix exorbitants, flirtant avec les 4 000 euros pour des « check-up » luxueux, d’autres adoptent les régimes de vie extrêmes de millionnaires excentriques comme Bryan Johnson, mesurant chaque donnée corporelle dans l’espoir illusoire d’une vie sans fin. Cette industrie lucrative pèse déjà plusieurs dizaines de milliards de dollars, attirant inévitablement son lot de charlatans.

La prolifération des idées transhumanistes a ouvert la porte à de nouvelles formes de sectes, dont les idéologies reposent sur la promesse fallacieuse d’une prolongation de l’existence. Des milliers de Français, aveuglés par le désespoir ou l’espoir insensé, croient fermement aux « medbeds », ces prétendus « lits médicalisés révolutionnaires » d’origine « extraterrestre » censés soigner l’humanité gratuitement. Des groupes Telegram pullulent, annonçant l’arrivée imminente de ces dispositifs futuristes capables d’allonger la vie humaine, sans la moindre preuve.

Sur le territoire français, des « chambres à tachyons », du nom de particules censées voyager plus vite que la lumière, proposent des séances à plusieurs centaines d’euros. Leurs créateurs promettent guérison, harmonie et bien-être, sans le moindre fondement scientifique. Quand ce ne sont pas des boîtiers « magiques » vendus une fortune, censés arrêter le vieillissement. Face à ces progrès scientifiques souvent mal interprétés et à la médiatisation excessive des idées transhumanistes, l’allongement de la durée de vie est devenu un terreau fertile pour gourous et escrocs, mettant en péril la santé et les finances de nombreux individus vulnérables. La Mission interministérielle de vigilance est en alerte.