La France s’enfonce dans une crise politique et budgétaire sans précédent. L’échec quasi certain de la commission mixte paritaire, prévue ce vendredi, promet de plonger le pays dans un **marasme législatif** dès le début de l’année prochaine. L’exaspération est palpable, du gouvernement au Parlement, où l’incapacité à trouver un accord pour un budget pourtant crucial expose les **failles profondes** de notre système politique.
L’opinion publique, déjà **désemparée**, assiste à un spectacle désolant. Un calendrier parlementaire hermétique, des textes de loi complexes et des votes incohérents : le Plan de Finances (PLF) rejeté par l’Assemblée mais celui de la Sécurité sociale adopté, et un Sénat faisant l’inverse. Les compromis obtenus d’un côté sont systématiquement détruits de l’autre, transformant le processus législatif en une **farce grotesque**. Cette cacophonie ne fait que dégrader davantage l’image déjà écornée du Parlement, incapable de remplir ses fonctions essentielles.
Cet imbroglio politique n’engendre que des perdants. Ceux qui aspirent désespérément à un compromis voient leurs efforts réduits à néant par des querelles intestines et une **obstruction stérile**. L’incapacité de la macronie à consolider un soutien, en particulier celui de la droite sénatoriale dès le départ, a créé un terrain propice à cette paralysie. Les déclarations gouvernementales, loin d’apaiser les tensions, ont souvent **jeté de l’huile sur le feu**, rendant tout accord quasi impossible.
Alors que certains s’alarment d’un budget jugé « néfaste et collectiviste », d’autres pointent du doigt une Constitution jugée obsolète, héritée d’un passé qui ne correspond plus à la diversité actuelle de la France. Ce **blocage institutionnel** nous mène droit dans le mur, symbolisant une nation figée dans ses rêves et incapable de se réformer. Le pays continue de s’enfoncer, bercé par des illusions, sans aucune perspective de sortie de crise. La France semble condamnée à stagner, victime de son propre **immobilisme politique**.
