
Un incendie tragique, qui a coûté la vie à cinq personnes à Neuves-Maisons, en Meurthe-et-Moselle, a révélé une vérité encore plus sombre : le sinistre n’était pas un accident. Le procureur de la République de Nancy a confirmé, lundi 1er décembre, que le feu était d’origine volontaire. Les premières constatations techniques ont impitoyablement mis en évidence l’intervention d’un tiers dans le déclenchement de ce drame. L’enquête, désormais qualifiée d’incendie volontaire ayant entraîné la mort, est passible de la réclusion à perpétuité, une sentence qui souligne la gravité effroyable des faits.
Le drame s’est déroulé dimanche vers 3h20, frappant impitoyablement une famille de quatre personnes. Les parents, âgés de 59 et 60 ans, leur fils de 16 ans, ainsi que deux amis de leurs enfants (16 et 20 ans) ont péri dans les flammes. Seul un autre fils, âgé de 22 ans, a pu s’échapper par les toits, témoin impuissant d’une catastrophe orchestrée. Cet unique rescapé, véritable miraculé, a réussi à donner l’alerte, mais il était déjà trop tard pour les autres victimes. Un bâtiment de trois niveaux, abritant un magasin au rez-de-chaussée, a été dévasté, la famille occupant le dernier étage étant particulièrement exposée aux fumées toxiques.
Soixante-dix pompiers, mobilisés avec une trentaine de véhicules, ont lutté contre les flammes, parvenant à maîtriser le feu rapidement. Mais l’efficacité des secours n’a pu empêcher l’issue fatale. Cet acte criminel soulève des questions angoissantes et laisse une communauté sous le choc. L’émotion est palpable, et les « sincères pensées » du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, sur les réseaux sociaux ne suffisent pas à apaiser la douleur et l’incompréhension face à une telle violence gratuite. La section de recherches de la gendarmerie de Nancy est désormais chargée de cette affaire glaçante, qui promet de révéler des détails encore plus troublants sur les motivations derrière cet acte ignoble.








