
Un chaos ferroviaire a frappé le sud-ouest de la France dimanche dernier, le trafic entre Bordeaux et Toulouse étant lourdement perturbé. La cause ? Pas moins de quatre incendies survenus de manière suspecte à proximité des voies ferrées, un scénario qui pousse le parquet de Bordeaux à privilégier la thèse de l’acte « volontaire ».
Entre 8 et 9 heures du matin, quatre foyers distincts ont été signalés dans trois communes au sud de la Gironde. Une simultanéité qui, selon le procureur Renaud Gaudel, ne laisse guère de place au doute quant à l’origine criminelle. Une enquête pour « dégradation par incendie » est d’ores et déjà ouverte, tandis que la SNCF, elle aussi, « suspecte un acte de malveillance » dont les conséquences ont été dramatiques pour des milliers de voyageurs.
Malgré l’extinction des feux par les pompiers en fin de matinée, le réseau ferroviaire a subi des perturbations colossales qui se sont prolongées jusque tard dans la soirée. Des trains annulés, d’autres déroutés ou remplacés par des autocars de substitution, générant des retards de plusieurs heures. Les usagers, incités à reporter leurs voyages, ont pu bénéficier de remboursements. La normalisation du trafic n’étant espérée que pour le lundi matin, après des réparations nocturnes, laissant des milliers de passagers dans l’incertitude.
Cet incident souligne une vulnérabilité inquiétante du réseau ferré face à des actes malveillants, mettant en lumière l’ampleur des dégâts potentiels causés par de simples départs de feu.