L’univers des influenceurs est de nouveau éclaboussé par un scandale majeur. Après Adrien Laurent, c’est au tour d’Ethan Berrebi, star de TikTok aux millions d’abonnés, d’être au centre d’une sombre affaire. Le vidéaste a été mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire, une décision qui soulève de sérieuses interrogations sur l’impunité perçue de ces personnalités du web. Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 juillet, lorsqu’une jeune femme de 18 ans a accusé Berrebi de lui avoir imposé un rapport sexuel dans une voiture, à la sortie d’une boîte de nuit des Yvelines. Un incident qui a conduit à l’intervention des sapeurs-pompiers aux alentours de 4h30 du matin, révélant la gravité de la situation.
Ce n’est pas la première fois qu’Ethan Berrebi se retrouve sous le feu des critiques. Connu pour ses micros-trottoirs et ses vidéos aux millions de vues, l’influenceur a depuis longtemps basculé vers des contenus toujours plus provocateurs et controversés. On se souvient de son couple affiché avec une adolescente de 15 ans alors qu’il en avait 20, ou encore de la sordide « Drama House » où il mettait en scène des farces douteuses, incluant des défis répugnants et des moqueries humiliantes envers d’autres influenceurs. Ces pratiques, dignes de la téléréalité la plus avilissante, montrent une dérive inquiétante de la création de contenu sur les réseaux sociaux. Son agence, Mega Content, a d’ailleurs annoncé sa mise en retrait immédiate de toutes fonctions opérationnelles, une mesure qui sonne comme un aveu de la gravité des accusations.
L’affaire ne s’arrête pas là : une deuxième accusation de viol a émergé, concernant des faits similaires sur le parking de la même discothèque. Ethan Berrebi, déjà sous le coup d’une mise en examen, se retrouve face à un mur d’allégations. Pire encore, des anomalies ont été détectées dans le système informatique suite à sa garde à vue, déclenchant une enquête de l’IGPN. Il aurait même tenté de faire pression via des personnalités médiatiques pour échapper à la justice, une manœuvre qui en dit long sur la mentalité de certains influenceurs persuadés de pouvoir s’affranchir des lois. Ces révélations viennent assombrir un peu plus l’image d’un monde de l’influence déjà miné par les scandales, et soulignent l’urgence d’une régulation plus stricte et d’une plus grande responsabilité de la part de ces figures publiques.
