
L’Asie est plongée dans le chaos alors que des inondations sans précédent ravagent le Sri Lanka, l’Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie, laissant derrière elles un sillage de mort et de destruction. Le bilan humain est effroyable, dépassant les 1 160 morts et des centaines de disparus, un chiffre qui ne cesse de grimper. Une gestion de crise jugée insuffisante et des infrastructures déficientes exposent la fragilité de ces nations face aux caprices d’une météo de plus en plus extrême.
Ces tragédies, exacerbées par le changement climatique, mettent en lumière l’incapacité des gouvernements à protéger leurs populations. Au Sri Lanka, les pertes sont comparables au tsunami de 2004, avec un hélicoptère militaire qui s’écrase en pleine mission de sauvetage, soulignant les risques extrêmes et le manque de préparation. L’Indonésie, frappée par le pire bilan depuis 2018, voit son président Prabowo Subianto sous pression, refusant obstinément l’aide internationale malgré l’ampleur du désastre. Un choix controversé qui pourrait coûter cher.
La Thaïlande n’est pas épargnée, avec 176 décès et des critiques acerbes sur la gestion gouvernementale, entraînant la suspension de fonctionnaires locaux. En Malaisie, le bilan reste léger, mais la menace plane sur des millions d’individus. Cette succession de catastrophes révèle une crise humanitaire et environnementale majeure, exposant les carences des stratégies de prévention et de réponse. Les populations sont abandonnées face à la fureur de la nature, tandis que les dirigeants semblent impuissants ou dépassés. La question n’est plus de savoir si, mais quand la prochaine catastrophe frappera, et si les leçons seront enfin apprises.






