
Le Texas est plongé dans le chaos alors que les inondations mortelles continuent de faire des ravages, avec un bilan qui dépasse désormais les 80 morts. Cette catastrophe, d’une ampleur « atroce », a notamment frappé un camp d’été chrétien pour filles, où dix fillettes et un moniteur restent désespérément introuvables. La tragédie s’aggrave de jour en jour, et les autorités craignent une augmentation significative du nombre de victimes à mesure que les recherches progressent. Il est scandaleux de constater l’ampleur de la dévastation.
Les pluies diluviennes de la fête nationale américaine ont transformé la région en un véritable enfer, le fleuve Guadalupe subissant une crue de 8 mètres en moins d’une heure. Près de 300 millimètres de pluie par heure, un tiers des précipitations annuelles, se sont abattues sur la zone, submergeant tout sur leur passage. Malgré la mobilisation de plus de 400 secouristes, le bilan est déjà alarmant.
La visite annoncée de Donald Trump, qui a pourtant envisagé de supprimer la FEMA, l’agence fédérale de réponse aux désastres, soulève des questions sur la préparation et la gestion de crise. Des habitants se plaignent d’un manque d’avertissement, et les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux sont pointées du doigt. Le pape américain a exprimé ses condoléances, mais cela ne ramènera pas les vies perdues. Le gouverneur du Texas prévient que de nouvelles pluies pourraient encore aggraver la situation, laissant craindre le pire. Le changement climatique est mis en cause, rendant ces événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents et intenses. Le Texas affronte une crise sans précédent, et la lumière n’est pas encore au bout du tunnel.